Allons à la ZIP !

La Zip de Bassens, vue du belvédère

La Zone Industrialo Portuaire de Bassens nous fascinait… Nous sommes donc allés la visiter.

Partant du principe que l’on ne découvre jamais aussi bien un lieu qu’en s’y perdant mais que point trop n’en faut quand même, nous avons bénéficié du savoir de deux Bassenais, Cécile Boucard et Fabien Genovesio, experts en la chose économique qui nous ont conduit, un après midi durant, dans les coins et recoins de la Zone Industrialo Portuaire, la ZIP pour les intimes.

Cette ZIP, donc, ne s’est pas toujours nommée ainsi mais elle déploie ses installations portuaires et industrielles sur les rives de la Garonne depuis maintenant un siècle. C’est principalement grâce à la présence américaine entre 1917 et 1919 que s’est développée une activité portuaire et de services connexes (stockage, conditionnement) sur cette zone au départ dédie aux pondéreux en vrac qui évoluera ensuite vers les marchandises diverses. Ces matières imposent donc la constructions d’espaces de stockage spécifiques : silos pour les céréales, citernes pour les hydrocarbures et les oléagineux, gigantesques aires de stationnement pour la plateforme automobile…

Aujourd’hui, la zone industrialo porturaire se partage en deux grands espaces : le premier, occupé par l’activité maritime – les quais, les entrepôts, les grues et la remarquable forme de radoub de 247 mètres de long sur 37 mètres de large – occupe évidement les rives de la Garonne sur près de trois kilomètres tandis que la zone industrielle se situe elle à l’est, entre le port et les coteaux. Le tout s’étend sur 600 hectares, soit près de 60% de la surface de la commune, délimités à l’ouest par la Garonne et à l’est par les voies de chemin de fer qui desservent la ZIP.

Aujourd’hui, la ZIP, c’est donc l’un des premiers ports céréaliers de France, la principale plateforme de préparation automobile d’Aquitaine, une usine Michelin unique en Europe qui produit du caoutchouc synthétique et abrite également un centre de développement de pneus de compétition, deux centres techniques pour poids lourds, une usine de produits alimentaires, un site de stockage de céréales (immense !), une centrale qui produit du Diester, des citernes d’hydrocarbures (vous savez, celles dont les accès sont bloqués pendant les grêves…)… Soit près d’une centaine d’entreprises opérant dans des secteurs extrêmement diversifiés. Le tout représente 300 emplois directs et 1500 indirects.

Ce poumon économique régional fait l’objet de toutes les attentions des pouvoirs publics qui mènent en ce moment des travaux routiers destinés à détourner une partie du trafic poids-lourds vers la D10 et alléger ainsi les voies desservant les zones résidentielles tout en facilitant la circulation au sein de la ZIP elle-même. D’autre part, la ville et les partenaires économiques veillent à constituer sur cet espace, un tissu d’entreprises cohérent de manière à faciliter les collaboration fructueuses. Enfin, les questions de sécurité industrielle et de contrôle ne sont pas oubliées puisque habitants, élus, experts et entrepreneurs collaborent activement à faire de la ZIP un lieu pilote en termes de qualité environnementale.

Petite et agréable surprise, nous avons, au cours de notre bref périple, trouvé plusieurs bassins d’orages, aujourd’hui colonisés par des crapauds accoucheurs et des plantes lacustres, auxquels viennent parfois, le soir, s’abreuver des chevreuils. Ce qui nous a laissé penser que vie économique et nature ne sont pas forcément incompatibles…

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Partant du principe que l’on ne découvre jamais aussi bien un lieu qu’en s’y perdant mais que point trop n’en faut quand même, nous avons bénéficié du savoir de deux Bassenais experts en la chose économique qui nous ont conduit, un après midi durant, dans les coins et recoins de la Zone Industrialo Portuaire, la ZIP pour les intimes.

Cette ZIP, donc, ne s’est pas toujours nommée ainsi mais elle déploie ses installations portuaires et industrielles sur les rives de la Garonne depuis maintenant un siècle. C’est principalement grâce à la présence américaine entre 1917 et 1919 que s’est développée une activité portuaire et de services connexes (stockage, conditionnement) sur cette zone au départ dédie aux pondéreux en vrac qui évoluera ensuite vers les marchandises diverses. Ces matières imposent donc la constructions d’espaces de stockage spécifiques : silos pour les céréales, citernes pour les hydrocarbures et les oléagineux, gigantesques aires de stationnement pour la plateforme automobile…

Aujourd’hui, la zone industrialo porturaire se partage en deux grands espaces : le premier, occupé par l’activité maritime – les quais, les entrepôts, les grues et la remarquable forme de radoub de 247 mètres de long sur 37 mètres de large – occupe évidement les rives de la Garonne sur près de trois kilomètres tandis que la zone industrielle se situe elle à l’est, entre le port et les coteaux. Le tout s’étend sur 600 hectares, soit près de 60% de la surface de la commune, délimités à l’ouest par la Garonne et à l’est par les voies de chemin de fer qui desservent la ZIP.

Aujourd’hui, la ZIP, c’est donc l’un des premiers ports céréaliers de France, la principale plateforme de préparation automobile d’Aquitaine, une usine Michelin unique en Europe qui produit du caoutchouc synthétique et abrite également un centre de développement de pneus de compétition, deux centres techniques pour poids lourds, une usine de produits alimentaires, un site de stockage de céréales (immense !), une centrale qui produit du Diester, des citernes d’hydrocarbures (vous savez, celles dont les accès sont bloqués pendant les grêves…)… Soit près d’une centaine d’entreprises opérant dans des secteurs extrêmement diversifiés. Le tout représente 300 emplois directs et 1500 indirects.

Ce poumon économique régional fait l’objet de toutes les attentions des pouvoirs publics qui mènent en ce moment des travaux routiers destinés à détourner une partie du trafic poids-lourds vers la D10 et alléger ainsi les voies desservant les zones résidentielles tout en facilitant la circulation au sein de la ZIP elle-même. D’autre part, la ville et les partenaires économiques veillent à constituer sur cet espace, un tissu d’entreprises cohérent de manière à faciliter les collaboration fructueuses. Enfin, les questions de sécurité industrielle et de contrôle ne sont pas oubliées puisque habitants, élus, experts et entrepreneurs collaborent activement à faire de la ZIP un lieu pilote en termes de qualité environnementale.

Petite et agréable surprise, nous avons, au cours de notre bref périple, trouvé plusieurs bassins d’orages, aujourd’hui colonisés par des crapauds accoucheurs et des plantes lacustres, auxquels viennent parfois, le soir, s’abreuver des chevreuils… Ce qui nous a laissé penser que vie économique et nature ne sont pas forcément incompatibles

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