A Bassens, la Ruche qui dit oui

Didier Stéphano : La Ruche qui dit oui à Bassens

La Ruche qui dit oui, un site Internet pour le commerce équitable de proximité, s’installe sur la Rive Droite grâce à un Bassennais plein d’idées.

Ce ne sera pas à Bassens mais à Cenon, sur la terrasse de l’Epicerie Métisse qui profite d’un soleil printanier timide, que nous allons à la rencontre de Didier Stéphano : l’homme à l’initiative de cette Ruche bassenaise.

Une ruche ?

Didier, né breton mais habitant de nos coteaux depuis déjà de longues années, est un militant discret de la cause locavore qui vise à défendre les circuits courts de production et de consommation, favorisant les productions locales, qu’elles soient alimentaires, artisanales ou industrielles. Curieux et connecté, il entend parler de La Ruche qui dit oui, une initiative nationale qui vise, via un site web, à mettre en relation clients et producteurs locaux grâce à un système d’achats groupés.

Comment ça marche ?

Localement, chaque ruche dispose de son espace en ligne (celui de la Ruche bassenaise est ici) sur lequel s’inscrivent aussi bien les clients que les fournisseurs.

Chaque semaine, une vente est organisée qui permet aux acheteurs de choisir les produits qu’ils désirent parmi une offre sans cesse renouvelée. Ils paient en ligne mais la somme ne sera débitée de leur compte en banque qu’au terme de l’opération. Après un certain temps, la vente est clôturée et à une date fixée à l’avance, clients et producteurs se retrouvent pour la livraison. Ce qui permet à chacun de mettre un visage sur un nom et de rapprocher « dans la vraie vie » les abeilles de la ruche digitale. Et comme les abilles prévoient tout, il y a même un petit film d’explication :

Au final, cette démarche permet de procurer à des producteurs ou commerçants locaux un débouché supplémentaire à leurs productions. Elle permet également au consommateur de se fournir à des prix convenables en denrées de qualité (un espace contributif est disponible en ligne sur chaque ruche qui autorise les échanges d’expériences) avec un faible impact environnemental : les produits frais sont de saison, ils ne sont pas acheminés par avion depuis les antipodes, …) et une forte plus value sociale : maintien d’activités au niveau local, création d’un lien entre fournisseurs et acheteurs, implication de ces derniers dans la vie de la communauté, partage, échanges.

Aujourd’hui, la ruche de Bassens est forte de plus d’une centaine de membres et de nombreux producteurs contactent chaque semaine Didier Stéphano, intéressés qu’ils sont par l’expérience. Il ne fait pas de doute que l’air du temps est plus que favorable à ce type de démarche et qu’elle est destinée à durer. Mais pour que tout cela vive, il fallait un élan à ce projet et c’est Didier qui l’a donné. Maintenant, c’est à vous de jouer 😉

Ressources :

La Ruche qui dit oui de Bassens >>

Le dossier de presse de l’initiative >>

Le blog dédié à la vie de la Ruche >>

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