Pourquoi ce nom : GPV ?

Le label « Grand Projet de Ville » (GPV) a été créé par la Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire de 1999. Il désigne un projet de développement social et urbain visant à réinsérer un ou des quartiers dans la dynamique de développement de leur agglomération.

Inscrit dans le cadre de la politique de la ville, il vient renforcer le projet porté par les villes en faveur des quartiers les plus en difficulté. Leur finalité est la transformation durable de l’image de ces quartiers et de leur statut au sein de leur agglomération. Le label permettait de mobiliser des financements supplémentaires au profit des habitants des quartiers. Cinquante sites en France avaient été labellisés « Grand Projet de Ville » au début des années 2000.

La Loi dite Borloo et la création de l’Agence Nationale de la Rénovation urbaine en 2003 renforceront considérablement les moyens et ambitions du renouvellement urbain des quartiers, axe majeur des projets « GPV ».

Labellisé par l’État en 2001 sous le nom de « Grand Projet des Villes des Hauts-de-Garonne », le GPV de la Rive Droite a pour spécificité d’être intercommunal. Il s’inscrit sur le territoire des villes de Bassens, Lormont, Cenon et Floirac. Des villes liées par la géographie et l’histoire, qui ont tissé des liens de solidarité depuis de longues années. Le projet initial se déclinait autour de 2 axes majeurs :

  • Le renouvellement urbain et les politiques d’accompagnement en termes d’insertion et d’accès aux droits (éducation, culture, aide sociale, lutte contre les discriminations). Le GPV assurera la coordination du premier Programme National de Rénovation Urbaine dans lequel étaient inscrits 5 quartiers du territoire : le Bousquet (Bassens), Carriet et Génicart (Lormont), 8 mai 45 (Cenon) et Libération (Floirac).
  • La revalorisation de l’image de la Rive Droite, trop longtemps marginalisée. La mobilisation des acteurs et habitants du territoire a abouti au lancement de la marque J’aime la Rive Droite (dite « le cœur Rive Droite ») en 2009 et à une plus grande visibilité médiatique des acteurs et des actions du territoire. La revalorisation de l’image du territoire s’est appuyée notamment sur les acteurs culturels (Musiques de Nuit, Passage à l’Art…) et la révélation du parc des Coteaux (500 hectares).